Merci à Star Trek

account_circle Par Perimeter Institute
En ce 50e anniversaire de la première de la série Star Trek, traduite en français sous le titre Patrouille du cosmos, des chercheurs anciens et actuels de l’Institut Périmètre font part de leurs réflexions sur l’influence durable de la série en matière de sciences, d’imagination et d’optimisme.

Depuis 50 ans, Star Trek nous incite à approfondir nos connaissances, à créer de nouvelles technologies et à œuvrer de manière audacieuse en vue d’un avenir meilleur pour l’humanité.

Cette série a aussi amené des générations de physiciens à sonder les limites de notre compréhension actuelle de l’univers.

Pour souligner le 50e anniversaire de Star Trek, nous avons demandé à des chercheurs anciens et actuels ainsi qu’à des scientifiques invités de l’Institut Périmètre de nous dire en quoi cette série est importante à leurs yeux.

Joignez-vous aux figurines de l’équipage du vaisseau spatial Enterprise qui explorent les frontières de la physique sur le terrain et dans le bâtiment de l’Institut Périmètre.

« Quand j’étais enfant, j’aimais Star Trek pour l’aventure et l’idée de pouvoir voyager au loin et de repousser les frontières de l’inconnu. J’ai l’âme d’un explorateur. » [traduction]

Avery Broderick, astrophysicien

Avery Broderick est professeur associé à l’Institut Périmètre et professeur à l’Université de Waterloo.

« Mon personnage préféré de la série originale Star Trek était sans contredit M. Spock. Il incarnait le héros scientifique qui faisait appel à la logique pour résoudre des problèmes, pendant que les autres avaient la vue embrouillée par des émotions inavouées. C’est cette capacité de raisonnement que j’ai voulu acquérir comme physicien théoricien. » [traduction]

S. James Gates fils, théoricien des cordes

S. James Gates fils est titulaire d’une chaire de chercheur invité distingué de l’Institut Périmètre et professeur à l’Université du Maryland.

« À l’école secondaire, j’ai fait partie d’un groupe qui a réalisé un projet d’anglais à partir de Star Trek. Je me rappelle très bien comment nous jouions les scènes de téléportation — en arrêtant le caméscope, en sortant du cadre de l’image, puis en reprenant l’enregistrement. Évidemment, à l’époque, j’étais loin de me douter que j’allais étudier plus tard la téléportation quantique! » [traduction]

Michele Mosca, spécialiste de l’information quantique

Michele Mosca est professeur associé à l’Institut Périmètre et cofondateur de l’Institut d’informatique quantique de l’Université de Waterloo.

« Star Trek m’incite à être un meilleur physicien et une meilleure personne. Depuis 50 ans, son caractère scientifique et son optimisme face à l’avenir nous montrent que notre principale motivation dans la vie peut être de nous améliorer nous-mêmes ainsi que toute l’humanité. » [traduction]

Daniel Guariento, cosmologiste

Daniel Guariento est postdoctorant à l’Institut Périmètre.

« Star Trek montre un modèle de travail d’équipe et de collaboration qui va au-delà des distinctions de sexe, de race, de culture et même d’espèce. Cette série a incité beaucoup d’entre nous à aspirer à un ensemble de grandes valeurs humaines. » [traduction]

Tibra Ali, cosmologiste

Tibra Ali est assistant dans le programme PSI (Perimeter Scholars International – Boursiers internationaux de l’Institut Périmètre).

« C’est dans Star Trek que j’ai entendu parler pour la première fois du concept de courbure de l’espace-temps. Je crois que cette série a semé dans mon jeune esprit un germe de curiosité à propos de la relativité générale. » [traduction]

David Marsh, cosmologiste

David "Doddy" Marsh a été postdoctorant à l’Institut Périmètre et est maintenant postdoctorant au Collège royal de Londres.

« La série Star Trek est formidable parce qu’elle nous amène à imaginer l’inconnu, ce qui est bien sûr le passe-temps favori de nombreux physiciens. » [traduction]

Matt Johnson, cosmologiste

Matt Johnson est professeur associé à l’Institut Périmètre et professeur à l’Université York.

« La série Star Trek a été pour moi une source d’inspiration parce qu’elle montrait des êtres humains qui accordaient de l’importance à l’exploration du cosmos et aux connaissances scientifiques fondamentales plutôt qu’à l’argent et au pouvoir. » [traduction]

Miriam Diamond, doctorante

Miriam Diamond a fait partie de la promotion 2013 du programme PSI de l’Institut Périmètre et est maintenant doctorante à l’Université de Toronto.

« Star Trek touche chacun d’une manière différente : gadgets et trucs divers; égalitarisme; recherche et exploration; esprit indomptable; triomphe de la raison sur la force brute; espoir d’un avenir où tout cela va arriver. Star Trek aborde directement bien des choses qui nous rendent humains. » [traduction]

Avery Broderick, astrophysicien

Avery Broderick est professeur associé à l’Institut Périmètre et professeur à l’Université de Waterloo.

« Quand j’étais enfant, Star Trek a fait sur moi une impression durable. Non seulement parce que la série portait sur l’espace, à une époque où nous étions enthousiasmés par les missions Apollo sur la Lune, mais aussi parce qu’elle nous montrait l’interaction entre, d’une part, l’intelligence et la logique (représentés par Spock) et, d’autre part, l’amour et les qualités de meneur (représentés par Kirk). Je crois encore que cette combinaison est cruciale pour l’avenir de l’humanité. » [traduction]

Neil Turok, cosmologiste

Neil Turok est le directeur de l’Institut Périmètre.

« Star Trek représente une utopie futuriste où l’humanité s’est débarrassée de la cupidité, de l’envie et de la jalousie pour créer une grande vision de l’avenir. » [traduction]

Todd Sierens, doctorant

Todd Sierens est doctorant à l’Institut Périmètre et à l’Université de Waterloo.

« Alors que j’avais 6 ans, Star Trek m’a incitée à rêver de voyages à l’extérieur du système solaire. Quand j’ai dit à mon père que je voulais inventer un vaisseau supraluminique, il a dit que je ferais bien d’étudier la physique, parce des choses étranges se passent lorsque l’on approche de la vitesse de la lumière. La passion de la physique ne m’a pas quittée depuis. » [traduction]

Adrienne Erickcek, cosmologiste

Adrienne Erickcek a été postdoctorante à l’Institut Périmètre de 2009 à 2013 et est maintenant professeure adjointe à l’Université de la Caroline du Nord.

« Comme il reste peu d’endroits à explorer à pied, j’utilise des télescopes et des ordinateurs. Je m’en sers pour aller à l’horizon des trous noirs et aux limites du cosmos, à la recherche de clés pour comprendre l’univers. Pour moi et beaucoup de mes semblables, nous commençons un voyage de l’esprit inspiré par ceux du vaisseau spatial Enterprise. » [traduction]

Avery Broderick, astrophysicien

Avery Broderick est professeur associé à l’Institut Périmètre et professeur à l’Université de Waterloo.

MERCI À STAR TREK
TRANCHE D'IP

Photos : Stephanie Keating et Eamon O'Flynn

Nous tenons à remercier Christopher Chettle, de Retro Rocket Comics, à Cambridge, en Ontario, qui nous a prêté une partie de sa collection phénoménale de figurines de Star Trek.

À propos de l’IP

L'Institut Périmètre est le plus grand centre de recherche en physique théorique au monde. Fondé en 1999, cet institut indépendant vise à favoriser les percées dans la compréhension fondamentale de notre univers, des plus infimes particules au cosmos tout entier. Les recherches effectuées à l’Institut Périmètre reposent sur l'idée que la science fondamentale fait progresser le savoir humain et catalyse l'innovation, et que la physique théorique d'aujourd'hui est la technologie de demain. Situé dans la région de Waterloo, cet établissement sans but lucratif met de l'avant un partenariat public-privé unique en son genre avec entre autres les gouvernements de l'Ontario et du Canada. Il facilite la recherche de pointe, forme la prochaine génération de pionniers de la science et communique le pouvoir de la physique grâce à des programmes primés d'éducation et de vulgarisation.

Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à :
Mike Brown
Gestionnaire, Communications et médias
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