Des élèves du secondaire s’intéressent à l’avenir en sciences

La conférence d’une journée organisée par l’Institut Périmètre sous le titre Inspiring Future Women in Science (Inspirer les futures scientifiques) combine exposés scientifiques et discussions sur les bénéfices, les défis et les possibilités d’une carrière en STGM.

Les personnes qui ont pris la parole, toutes des femmes, étaient extraordinaires : une astrophysicienne théoricienne doublée d’une communicatrice scientifique hors pair, qui publiera bientôt un livre sur la fin de l’univers; une PDG que la formation en STGM aide à diriger un fabricant de pièces d’automobile comptant plus de 29 000 employés dans 17 pays; une biologiste cancérologue qui étudie des cancers difficiles à traiter et surtout prévalents chez les jeunes femmes noires.

À la conférence annuelle Inspiring Future Women in Science (Inspirer les futures scientifiques) de l’Institut Périmètre, près de 200 élèves du secondaire ont eu la chance de voir et d’entendre une impressionnante brochette de conférencières, de panélistes et de mentores actives en sciences, technologie, génie et mathématiques (STGM).

Des classes entières ont suivi l’activité diffusée en ligne par l’Institut Périmètre depuis le Théâtre des idées Mike-Lazaridis de l’Institut. (Les conférences et une table ronde mettant en vedette des femmes accomplies en STGM peuvent également être visionnées dans le canal YouTube de l’Institut Périmètre.)

Comme d’habitude, la conférence a combiné exposés scientifiques et discussions sur les bénéfices, les défis et les possibilités d’une carrière en STGM.

Katie Mack s’adresse aux participantes à la conférence Inspiring Future Women in Science (Inspirer les futures scientifiques).[/caption]

L’astrophysicienne Katie Mack a parlé des mystères de la matière sombre, mais elle a aussi donné des conseils sur l’état d’esprit que les jeunes scientifiques devraient adopter. « Il y a un mythe selon lequel les choses seront faciles pour les personnes destinées à une carrière en physique. Rien n’est plus faux. Ce n’est pas facile. Si vous commencez quelque chose de nouveau, ce sera difficile. Cela ne veut pas dire que vous ne réussirez pas. N’ayez pas peur de travailler fort. » [traduction]

La biologiste cancérologue Juliet Daniel a parlé de sa découverte du gène Kaiso et de l’importance de celui-ci dans les cancers du sein triples négatifs. Elle a aussi fait part en toute franchise de son expérience en tant que l’une des rares femmes noires professeures de sciences à l’Université McMaster.

Juliet Daniel parle en toute franchise de son expérience à titre de femme noire professeure de sciences.[/caption]

Les panélistes ont conclu leur prestation en répondant à la question suivante : quelle est la chose que vous auriez aimé savoir à l’école secondaire? Sarah Sun, experte en science des données, a déclaré : « Soyez curieuses, audacieuses et courageuses. C’est normal d’avoir peur, mais vous devez rester curieuses. » [traduction] Jessalyn Teed, pilote et promotrice des femmes en aviation, a donné le conseil suivant : « Réseautez, réseautez, réseautez. Prenez contact avec la collectivité. » [traduction]

Ce message a trouvé un écho chez Robin Nash, 17 ans, en 12e année à l’école secondaire Earl-Haig, à Toronto. « Ceux qui réussissent vont demander des choses aux gens et progressent, lentement, a-t-elle déclaré. Il faut simplement faire du réseautage. On nous dit toujours d’étudier fort, mais ce n’est qu’une petite composante de la réussite. » [traduction]

Vanessa Raponi, ingénieure qui met au point des jouets tels que des autos téléguidées, a parlé des jeunes qui grandissent dans la pauvreté et de ceux qui doivent surmonter la maladie mentale et les abus. « Beaucoup d’entre vous avez entre 14 et 18 ans, et vous traversez parfois des épreuves, a-t-elle déclaré. Je ne veux pas que vous soyez intimidées parce que vous voyez sur scène des femmes qui ont réussi. Je veux que vous sachiez que des scientifiques ont aussi eu des parcours difficiles. » [traduction]

Une mentore s’adresse à des élèves pendant une séance de « mentorat rapide ».[/caption]

Hind A. Al-Abadleh, professeure de chimie et experte de la chimie de l’atmosphère ainsi que des changements climatiques, a conseillé aux élèves qui ne savent pas ce qu’elles veulent faire de consulter les objectifs de développement durable de l'ONU. Ceux-ci sont au nombre de 17 : « Choisissez l’un de ces objectifs et réfléchissez à ce que vous pourriez faire pour vous y attaquer. Mettez un terme à la faim dans le monde! Les possibilités sont déguisées en défis, a-t-elle ajouté. Le monde a besoin de femmes pour les relever. » [traduction]

Visionnez les exposés et la table ronde :


Des conseils de Linda Hasenfratz pour les femmes en STGM

À propos de l’IP

L'Institut Périmètre est le plus grand centre de recherche en physique théorique au monde. Fondé en 1999, cet institut indépendant vise à favoriser les percées dans la compréhension fondamentale de notre univers, des plus infimes particules au cosmos tout entier. Les recherches effectuées à l’Institut Périmètre reposent sur l'idée que la science fondamentale fait progresser le savoir humain et catalyse l'innovation, et que la physique théorique d'aujourd'hui est la technologie de demain. Situé dans la région de Waterloo, cet établissement sans but lucratif met de l'avant un partenariat public-privé unique en son genre avec entre autres les gouvernements de l'Ontario et du Canada. Il facilite la recherche de pointe, forme la prochaine génération de pionniers de la science et communique le pouvoir de la physique grâce à des programmes primés d'éducation et de vulgarisation.

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