Après avoir grimpé pendant 10 mois le long d’une courbe d’apprentissage en forte pente, la promotion 2017-2018 du programme PSI (Perimeter Scholars International – Boursiers internationaux de l’Institut Périmètre) a atteint le sommet cette semaine, et la vue était superbe.

Ce groupe de 30 étudiants provenant de 23 pays a couvert en moins d’un an la matière qui fait habituellement l’objet d’un programme de maîtrise de 2 ans, s’attaquant à l’ensemble de la physique théorique de pointe, de la physique quantique à la cosmologie du commencement de l’univers.

Lors de la cérémonie de fin d’études du 18 juin, tenue à l’Institut Périmètre, les étudiants et les orateurs invités ont échangé sur certaines des grandes leçons apprises pendant l’année du programme PSI — et beaucoup de ces leçons n’avaient rien à voir avec la science.

James Forrest, directeur des programmes d’enseignement de l’Institut Périmètre, a souligné que, peu importe son degré d’intelligence, une personne trouvera toujours quelqu’un de plus intelligent, et qu’il n’y a aucune raison de craindre l’hiver canadien (on ne peut cependant pas en dire autant des bernaches du Canada, qui sifflent avec hargne contre les passants à proximité des bâtiments de l’Institut à l’époque de l’éclosion des œufs).

M. Forrest a déclaré : « Cette promotion du programme PSI s’est avérée un groupe fantastique. Je crois que les étudiants ont appris beaucoup plus que seulement de la physique. Ils se sont beaucoup instruits sur l’art de la collaboration… et ont accumulé des souvenirs pour toute leur vie. » [traduction]

En plus du certificat du programme PSI qu’ils ont reçu, chacun des étudiants se verra remettre un diplôme de maîtrise ès sciences de l’Université de Waterloo à la collation des grades de l’automne.

James Taylor, professeur à l’Université de Waterloo, a fait remarquer que beaucoup des membres de cette promotion feront autre chose que de la physique. « La physique n’a pas l’exclusivité des problèmes intéressants dans le monde » [traduction], a-t-il déclaré.

Luis Lehner, président du corps professoral de l’Institut Périmètre, a encouragé les finissants à profiter des possibilités qui les attendent à titre de diplômés du programme PSI. « Cette année, leur a-t-il dit, vous êtes passés de consommateurs à créateurs de connaissances. » [traduction]

Pour Katarina Martinović, du Monténégro, majore de la promotion, l’esprit d’exploration et de camaraderie est apparu évident dès les tout premiers jours du programme. Elle a accordé beaucoup d’importance à la diversité des participants, et pas seulement du point de vue des pays représentés.

« Je n’étais plus la femme du groupe, j’étais une femme dans le groupe, a-t-elle déclaré. Non seulement les femmes, mais les hommes aussi, bénéficient de cette situation. » [traduction]

Le programme PSI ne se distingue pas seulement par son contenu, selon Djordje Minic, physicien à Virginia Tech et membre du jury de l’examen final du programme PSI depuis 2012. Il se distingue aussi par son caractère international, la collaboration qu’il exige et la profondeur de la recherche scientifique effectuée par les étudiants.

« PSI est l’un des exemples les plus brillants d’un programme de physique diversifié, a-t-il déclaré. À titre d’examinateur, j’ai la chance d’être témoin de l’avenir de la physique. C’est clair que certains de ces étudiants seront des chefs de file de la physique théorique. En fait, ils le sont déjà. » [traduction]