Des musiciens font du jazz orbital à partir du système planétaire de Trappist-1
Lorsque des scientifiques trouvent une réponse à un problème, ils écrivent généralement un article à ce sujet. Un groupe de physiciens canadiens est allé plus loin en faisant du jazz à partir de ses recherches.
Comme on l’explique dans Quanta Magazine, quand on a découvert le système de 7 planètes de Trappist-1, on a remarqué qu’en raison de la gravité, ces orbites pouvaient se défaire au bout de seulement un million d’années. Dans un nouvel article, Daniel Tamayo et ses collègues de l’Institut canadien d’astrophysique théorique (ICAT) montrent comment les planètes auraient pu demeurer stables pendant 50 millions d’années après leur formation. Sans constituer une réponse définitive, cela représente une amélioration par rapport aux simulations initiales.
Matt Russo, postdoctorant à l’ICAT, a vu ces travaux et noté une ressemblance avec des motifs musicaux qu’il connaît en tant que guitariste de jazz. Matt Russo, Daniel Tamayo et le musicien Andrew Santaguida ont fait équipe pour traduire en musique les orbites du système planétaire.
« C’est vraiment remarquable », a déclaré M. Russo à QuantaMagazine. « Même avec un motif de résonance différent, on n’obtiendrait pas un accord sonnant aussi bien. » [traduction]
Lisez l’article intégral : Exoplanet puzzle cracked by jazz musicians (Un casse-tête d’exoplanètes résolu par des musiciens de jazz).
Musique de TRAPPIST – Le système planétaire de TRAPPIST-1 directement traduit en sons
À propos de l’IP
L'Institut Périmètre est le plus grand centre de recherche en physique théorique au monde. Fondé en 1999, cet institut indépendant vise à favoriser les percées dans la compréhension fondamentale de notre univers, des plus infimes particules au cosmos tout entier. Les recherches effectuées à l’Institut Périmètre reposent sur l'idée que la science fondamentale fait progresser le savoir humain et catalyse l'innovation, et que la physique théorique d'aujourd'hui est la technologie de demain. Situé dans la région de Waterloo, cet établissement sans but lucratif met de l'avant un partenariat public-privé unique en son genre avec entre autres les gouvernements de l'Ontario et du Canada. Il facilite la recherche de pointe, forme la prochaine génération de pionniers de la science et communique le pouvoir de la physique grâce à des programmes primés d'éducation et de vulgarisation.