L'Institut Périmètre accentue ses efforts pour favoriser une plus grande diversité
Shohini Ghose, physicienne quantique et chercheuse affiliée à l’Institut Périmètre, a été nommée à ce poste à temps partiel cet automne. Ce poste se situe dans le prolongement de son travail comme directrice du Centre de l’Université Wilfrid-Laurier pour les femmes en sciences, où elle est également professeure de physique et d’informatique, et spécialiste de la théorie du chaos quantique.
Au cours de son mandat de 2 ans, Mme Ghose espère susciter une analyse de la diversité et de l’équité au sein de l’Institut Périmètre, ainsi qu’un dialogue à ce sujet à l’échelle de l’Institut. Elle espère aussi recueillir des données afin de constater ce qui fonctionne et ce qu’il reste à améliorer.
« Je suis très enthousiaste à la perspective d’étudier cette question à l’Institut Périmètre, a-t-elle déclaré, parce qu’il s’agit d’une institution unique en son genre. Si nous pouvons trouver des moyens de créer ici une communauté inclusive, cela pourrait avoir de réels effets à une plus grande échelle et constituer un exemple éclatant que d’autres, espère-t-on, pourraient suivre. » [traduction]
La collecte de données sera selon elle particulièrement cruciale, car elle s’inscrit bien dans le cadre d’un effort plus vaste pour élaborer une version canadienne du programme Athena SWAN du Royaume-Uni, qui vise à promouvoir l’égalité des sexes dans les universités.
« Les défis sont différents d’un groupe à l’autre, a déclaré Mme Ghose. C’est pourquoi des données sont vraiment importantes. Nous ne voulons pas seulement faire des suppositions et tenir pour acquis que tout va bien. Il y a peut-être des choses à améliorer. Il faut d’abord les trouver, et on peut ensuite s’attaquer à ces problèmes.
« La grande force des physiciens vient de leur ouverture à de nouvelles idées. Il faut examiner les données, tester des hypothèses et être sceptique. Si vous ne croyez pas à une idée, prouvez qu’elle est erronée; mais, au moins, intéressez-vous à l’idée. » [traduction]
En annonçant la création de ce poste, Neil Turok, directeur de l’Institut Périmètre, a dit qu’il avait bien hâte d’inviter Shohini Ghose aux réunions du corps professoral, où son expertise aidera à renforcer l’attention et le mentorat offert aux chercheurs et aux étudiants.
« Mme Shohini est une experte de ces questions, à titre de directrice du Centre de l’Université Wilfrid-Laurier pour les femmes en sciences, a-t-il déclaré. Elle a en outre été récemment élue vice-présidente de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes.
« Nous avons beaucoup de chance de la compter au sein de notre communauté, et nous espérons qu’elle nous aidera à atteindre notre objectif de créer un milieu exceptionnellement favorable et respectueux pour toute personne qui travaille ici. » [traduction]
À propos de l’IP
L'Institut Périmètre est le plus grand centre de recherche en physique théorique au monde. Fondé en 1999, cet institut indépendant vise à favoriser les percées dans la compréhension fondamentale de notre univers, des plus infimes particules au cosmos tout entier. Les recherches effectuées à l’Institut Périmètre reposent sur l'idée que la science fondamentale fait progresser le savoir humain et catalyse l'innovation, et que la physique théorique d'aujourd'hui est la technologie de demain. Situé dans la région de Waterloo, cet établissement sans but lucratif met de l'avant un partenariat public-privé unique en son genre avec entre autres les gouvernements de l'Ontario et du Canada. Il facilite la recherche de pointe, forme la prochaine génération de pionniers de la science et communique le pouvoir de la physique grâce à des programmes primés d'éducation et de vulgarisation.